Le concept d'internationalisation correspond, en général, à un processus délibéré d'introduction de dimensions internationales, interculturelles ou mondiales dans tous les aspects de l'enseignement supérieur – enseignement, recherche et vulgarisation. 

            Selon l'UNESCO, « les établissements d'enseignement supérieur du monde entier ont une responsabilité sociale d'aider au développement, à travers le transfert croissant de connaissances au-delà des frontières, en particulier dans les pays sous-développés, et en travaillant à trouver des solutions communes pour favoriser la circulation des connaissances ». 

            Chez UNESPAR, nous comprenons que l'internationalisation va bien au-delà de la mobilité académique, mieux connue sous le nom d'échange universitaire, et doit supposer un engagement culturel et social. Avec cela, nous espérons pouvoir contribuer pour que l'ensemble de la communauté académique ait des conditions et un accès aux connaissances produites à travers le monde sans nécessairement avoir à quitter leur pays d'origine. 

            Ainsi, nos idéaux rejoignent ceux du point de vue de l'Internationalisation à la maison (IeC), dont l'objectif est d'intégrer des aspects qui, a priori, ne sont considérés que dans les cas de mobilité internationale dans des activités domestiques ou locales. A titre d'exemples d'actions IeC, on peut citer les cours de langues proposés par les établissements d'enseignement supérieur, les matières proposées totalement ou partiellement dans une langue étrangère, l'insertion de références bibliographiques dans d'autres langues dans la planification des matières, l'indication d'auteurs/chercheurs comme référence et possibilité de recherche, publication de production scientifique en langues étrangères, participation d'étudiants et de professeurs à des événements internationaux, organisation d'événements interculturels, développement de projets avec des partenariats internationaux de professeurs ou d'institutions à l'étranger, parmi de nombreuses autres possibilités. 

            De cette façon, les bénéfices de l'internationalisation s'étendent à l'ensemble de la communauté académique : professeurs, étudiants et agents universitaires, en plus de contribuer à la circulation des connaissances, des aspects sociaux, politiques et culturels, en plus de la diffusion et de l'appréciation des connaissances locales, régionales et la culture nationale. 

            En ce sens, il est important de souligner que l'internationalisation ne doit pas être considérée comme une action de valorisation de ce qui vient de l'étranger au détriment de ce qui est produit au niveau national en termes de savoir scientifique. Au contraire, l'objectif de l'internationalisation est de fournir des environnements d'échange, de développement de la pensée critique, du respect, de la sensibilisation et de l'apprentissage à travers la connexion entre les connaissances locales et mondiales